1896
bouillon
chartier
Il était une fois…
la saga Chartier
Au XIXe siècle, à Paris, apparaissent des restaurants ouvriers, proposant des repas chauds à prix modiques. Un boucher parisien des Halles concocte un hochepot de bœuf dans son « bouillon », à l’origine du nom de l’établissement. Le concept est repris en 1896 par deux frères, Camille et Frédéric Chartier. Cet idéal de restaurant à vocation populaire, niché au cœur d’un lieu d’exception, se développe et traverse les époques. Il n’a jamais perdu de son charme.

Un repas à petit-prix oui, mais dans un décor magistral ! C’était la volonté des frères Chartier, elle reste intacte.

Ici règne le style Art Nouveau, vestige de la Belle Époque. En préambule un bar en cuivre, puis une vaste salle à l’arrière, au cachet singulier, surmontée d’une verrière, des meubles d’époque, des tables serrées, aux nappes blanches, où ouvriers et bourgeois se côtoient à la bonne franquette.

Le temps semble suspendu.

Demandez le menu !

Œuf mayonnaise, céleri rémoulade, terrine de campagne, potage de légumes, poireaux vinaigrette, bœuf bourguignon, blanquette de veau, saucisse au couteau, quenelle de brochet, petit salé aux lentilles, poulet fermier, frites, mousse au chocolat, riz au lait, glaces, fruits frais…

Les plats sont cuisinés sur place, la carte tourne au gré des saisons et des arrivages.

souvent copié,
jamais égalé !
Rien de neuf depuis plus de 120 ans : offrir un bon repas à un prix modeste !